
Le gardien d'Arsenal David Raya regarde le ballon dans son but après l'ouverture du score par Ousmane Dembélé en demi-finale aller de Ligue des champions, le 29 avril 2025 à Londres ( AFP / Adrian DENNIS )
Le Paris Saint-Germain s'est offert la victoire et le bout d'histoire qu'il était venu chercher mardi à Arsenal (1-0), adversaire coriace qu'il a fait plier sur la route de la finale tant attendue en Ligue des champions.
C'était un petit score au tableau d'affichage, mais un grand pas pour le PSG vers Munich, terminus le 31 mai d'une coupe d'Europe qu'il rêve de soulever, après tant de déceptions passées.
Ce match "montre qu'on est une grande équipe, on défend quand il faut défendre et on attaque quand il faut, il a fallu s'adapter au différentes choses que demandait le match", a réagi Vitinha au micro de Canal+.
"Il faut savoir souffrir mais c'est le football", a dit son partenaire du milieu, Joao Neves. Mais attention, "ce n'est pas fini, (...) ce n'est pas encore la fête dans le vestiaire".
Les Rouge et Bleu auront le Parc des Princes comme soutien et de l'élan, sportivement parlant, le 7 mai pour plier l'affaire en demi-finale retour.
"On a perdu le premier match, il y en a un deuxième, il va falloir montrer qu'on a du caractère", a déclaré sur Canal+ l'international français William Saliba.
- Dembélé incertain au retour -
Le départ canon sur la pelouse des Gunners, concrétisé par un but de l'inévitable Ousmane Dembélé (4e), son 8e cette saison en C1, a suffi au bonheur de Luis Enrique et ses hommes, vainqueurs au bout d'une affiche devenue irrespirable avant le coup de sifflet final.
Les Parisiens ont fait coup double à Londres: ils ont enfin battu Arsenal, au bout de leur sixième confrontation, et ont enfin remporté un match en demi-finale. Ils l'attendaient depuis celle de 2020 (3-0 contre Leipzig, sans aller-retour), qui les avaient propulsés dans l'unique finale de leur histoire. Un bon présage?
Une incertitude plane cependant sur la participation de Dembélé, sorti à la 70e minute, lors du retour.
"Il y aura des examens médicaux demain (mercredi). Ce n'est rien de grave mais il y a un doute", a expliqué Luis Enrique en conférence d'après-match.
Les supporters d'Arsenal, eux, attendaient de regoûter à l'ivresse du dernier carré depuis 2009, et ils avaient mis le paquet en tribunes avec une ferveur décuplée et une bannière géante déployée, de couleur rouge avec un énorme canon blanc.

Le gardien du PSG Gianluigi Donnarumma réalise une parade contre Arsenal lors de la demi-finale aller de Ligue des champions le 29 avril 2025 à Londres ( AFP / FRANCK FIFE )
Mais on a vu la version pétard mouillé des Canonniers durant une première demi-heure à quasi sens unique, lors de laquelle le PSG a développé le football dominant et conquérant de ses plus belles heures.
Et Dembélé a frappé très fort, très tôt, pour faire chavirer ses quelque 2.500 bouillants supporters.
- Sauvé par un hors-jeu -
L'attaquant a réalisé une percée plein axe, décalé sur sa gauche Khvicha Kvaratskhelia puis bonifié la passe en retrait du Géorgien d'une reprise gagnante, entrée après plusieurs rebonds et un poteau (4e, 1-0).
Le 25e but en 25 matches disputés par "Dembouz" en 2025 avait un goût particulier pour le dribbleur aux pieds magiques, au rendement moins reluisant depuis un mois, et qu'il a célébré avec un doigt sur la bouche.
Tout était parfait, ou presque, mais ça n'a pas duré: il y a eu une petite éternité à l'échelle du match (quasiment trois-quart d'heure) entre le tir de Désiré Doué à la 31e minute et le suivant pour le PSG, celui de Joao Neves à la 78e, non cadré.
Entre-temps, Arsenal a pris le match à son compte et testé la vigilance de Gianluigi Donnarumma, notamment obligé de s'employer sur une frappe de Gabriel Martinelli (45e) et une autre de Leandro Trossard (56e).
Le gardien italien a vacillé, une fois: il est resté immobile sur un coup franc de Declan Rice catapulté dans ses filets par Mikel Merino, mais la VAR l'a sauvé en détectant un hors-jeu du milieu espagnol (47e).

L'attaquant du PSG Bradley Barcola au duel avec le milieu de terrain d'Arsenal Gabriel Martinelli lors de la demi-finale aller de Ligue des champions, le 29 avril 2025 à Londres ( AFP / Adrian Dennis )
Dominé, le PSG a eu le mérite de résister à la pression continue de son adversaire, qui était invaincu depuis deux saisons à domicile en C1. Il a décroché au passage un premier "clean sheet" (match sans but encaissé) depuis le 5 avril, contre Angers.
Cette vertu permet de masquer les éventuels regrets qui pourraient naître des occasions manquées dans le dernier quart d'heure par Bradley Barcola (84e) et Gonzalos Ramos (85e).
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